La Beaume, secrète

Depuis Loubaresse, la Beaume se fraye un chemin dans les granites durs du Tanargue avant de creuser des gorges dans les calcaires tendres du plateau des Gras et de se jeter dans l’Ardèche. Derrière une apparence très minérale, la Beaume abrite des joyaux de la nature. La loutre et le Castor ont trouvé refuge dans ces eaux pures.

À la sortie des gorges de la Beaume et à deux minutes du centre-ville de Joyeuse, la Plage du Petit rocher offre également un espace agréable pour s’adonner aux joies de la baignade. Avec ses tables de pique-nique et son espace pour les enfants, elle est le lieu idéal en famille.

Les gorges de La Beaume ©Halla Johannesdottir

La Drobie, sauvage

Cette rivière pittoresque des Cévennes d’Ardèche coule à travers des gorges profondes et sauvages. Les petites cascades (appelées ici des “gours”) vous invitent au dépaysement et la pratique de la pêche dans les eaux claires de la Drobie. Il faudra arpenter de petits sentiers escarpés pour pouvoir atteindre le Graal !

Pêche à la mouche dans la Drobie ©Matthieu Dupont

La Thines, cristalline

Dans la vallée sauvage du même nom, cette rivière cristalline est bordée de châtaigniers multi-centenaires. Un paradis pour les amoureux de la nature et un havre de paix où le silence enivrant pourrait vous contraindre à la paresse.

Les pieds dans la Thines ©Mélanie Brioude

Le chassezac, joueur

Principal affluent de l’Ardèche, le Chassezac invite, à pratiquer de nombreux sports de plein air. Son cours sinueux s’étend sur près de 85 km, entre canyons et rapides, plages de galets et falaises…

Plage de la Padelle à Berrias-et-Casteljau ©Matthieu Dupont

Pour ceux qui préfèrent la baignade dans de grandes étendues d’eau, rendez-vous sur la Base nautique du Lac de Villefort, à 30 min des Vans.

La qualité de l’eau

La rivière fait l’objet d’une surveillance et d’une veille sur 26 points référencés par l’Etablissement Public Territorial du Bassin Versant de l’Ardèche (EPTB). Les eaux y sont régulièrement analysées. Vous trouverez les résultats et les informations générales (qualité de l’eau en temps réel, information sur la surveillance le cas échéant, services et aménagements) sur le portail baignade de l’EPTB de l’Ardèche.

Profitez de la rivière de façon engagée

Les rivières sauvages des Cévennes d’Ardèche sont de véritables réserves de biodiversité qui nécessitent une approche délicate afin que votre présence ne vienne pas perturber la présence d’espèces rares et fragiles comme la loutre, le castor, la truite ou encore le faucon Pèlerin.

Preuve de la formidable richesse environnementale des Cévennes d’Ardèche, 50% du territoire est aujourd’hui classé en espaces naturels protégés. Les chargés de mission Natura 2000 et Espace Naturel Sensible œuvrent toute l’année pour sensibiliser le plus grand nombre aux richesses environnementales.

6 éco-gestes pour participer à la préservation des rivières

Pour continuer encore longtemps de profiter de ces écrins naturels, nous vous proposons 6 petits gestes faciles à mettre en œuvre. Très efficaces, ils permettent à chacun de participer à la protection de ces milieux fragiles : éviter le piétinement des herbiers, la construction de barrages en galets fausse bonne idée, attention au feu…

La rivière au fil des saisons

Printemps, la saison idéale pour les sports de nature !

Les rivières sont opulentes, les canyons grondent en fond de vallées et les palettes de verts s’offrent à vous comme des tableaux. La nature vous attend et il faut en profiter ! Toutes les conditions sont réunies pour aller taquiner la truite fario, faire une descente des gorges du Chassezac en canoë, se challenger dans les canyons ou encore jouer les équilibristes sur un paddle.

Canoë dans les gorges du Chassezac – ©M. Deydier

L’été, les rivières méditerranéennes s’adaptent

À partir de fin juin, les bords de rivières vous offriront d’agréables îlots de fraîcheur propices au farniente. Toutes nos rivières démontrent leurs caractéristiques méditerranéennes de résilience face aux sécheresses : les écoulements se font entre les galets voire en souterrain, les espèces aquatiques remontent vers l’amont et/ou se réfugient dans les zones d’eau fraîche, la flore se met en dormance pour limiter sa transpiration…

©Raphaël Pellet

Les cyanobactéries, naturellement présentes dans la rivière, peuvent se développer à la surface de l’eau lors d’épisodes de fortes sécheresses. Il s’agit d’un phénomène naturel ponctuel qui se présente sous forme de plaques verdâtres visibles à la surface de l’eau stagnante. Soyez simplement vigilant avec vos enfants en bas âges et vos animaux afin qu’ils ne boivent pas cette eau croupie. Dans ces situations, le rôle des arbres, notamment en bord de rivière, est capital pour faire de l’ombrage et contribuer à réguler les températures.

Le Chassezac toujours en eau grâce au soutien d’étiage : Des volumes d’eau sont stockés au printemps dans des retenues de barrage en amont du Chassezac, en Lozère. En période estivale, quand les débits naturels faiblissent et quand les besoins en eau sont les plus forts, ces stocks permettent d’assurer un soutien régulier.

Caprice automnal

Dès septembre, les forts orages (épisodes cévenols) font gonfler les rivières qui sortent de leur lit en quelques heures. En cas d’alerte, pour votre sécurité, il est fortement conseillé de vous éloigner des cours d’eau.